Coup de foudre
Vacances. J'ai pu retrouver toute ma famille, et par la même occasion, découvrir une région dans laquelle je n'avais jamais posé un bout d'un doigt de pied. Et j'y allais avec tous mes préjugés, avec l'intime conviction que j'étais bien à Nice, et que je ne changerais pas de région avant un bon moment.
Mis à part l'envie de me rapprocher de ma famille, cette conviction est maintenant balayée d'un simple coup de vent.
A savoir que le simple fait de prononcer les mots « je vais en Bretagne » ne suggère que des ricanements coutumiers faisant référence a la pluie, au couple cidre+crêpes et vaches. Et maintenant les railleries sur les algues vertes ("on va tous mourir à la vue de ces méchantes algues") de saint michel en grêve, lieu principal de mes vacances chez mes parents.
Puis viens la révélation. J'habite depuis 4 ans dans une région où la superficialité règne en maîtresse toute l'année, où les touristes se bagarrent leur mètre carré sur les galets d'une côte où plus rien n'est naturel, et où le seul intérêt est de se laisser pourrir au soleil dans le but de réactiver une forte production de mélanine pour épater ses collègues parisiens, à la rentrée.
Tout ce que je déteste.
Et je découvre donc cette région, où l'on réussit à être seul, à écouter le silence, a apprécier le travail de la nature. On peut même arriver à ressentir l'histoire de la région.
Coup de foudre, et vous aurez compris pourquoi, si vous me connaissez un peu. Cette région me ressemble et me correspond plus que la côte d'azur dont je viens de comprendre son surnom "côte d'uzure".
Et comme je ne suis pas tellement raisonnable, je poserais bientôt ma démission, rendrais les clés de l'appartement, et une fois tout les modalités réglées, je m'en irais certainement vers Rennes. Sympathique ville, à deux heure de tout. Deux heures des côtes, deux heures de chez "papa/maman", deux heures de chez soeurette et ma nièce.
Bon, il y'a énormément d'éléments, pour ou contre rester ou partir, avantages ou inconvénients, que j'ai bien pris en compte mais sur lesquels je ne m'étends pas.
Je n'ai pas encore fixé de planning. Mais ca se comptera en mois, pas en années.
Mis à part l'envie de me rapprocher de ma famille, cette conviction est maintenant balayée d'un simple coup de vent.
A savoir que le simple fait de prononcer les mots « je vais en Bretagne » ne suggère que des ricanements coutumiers faisant référence a la pluie, au couple cidre+crêpes et vaches. Et maintenant les railleries sur les algues vertes ("on va tous mourir à la vue de ces méchantes algues") de saint michel en grêve, lieu principal de mes vacances chez mes parents.
Puis viens la révélation. J'habite depuis 4 ans dans une région où la superficialité règne en maîtresse toute l'année, où les touristes se bagarrent leur mètre carré sur les galets d'une côte où plus rien n'est naturel, et où le seul intérêt est de se laisser pourrir au soleil dans le but de réactiver une forte production de mélanine pour épater ses collègues parisiens, à la rentrée.
Tout ce que je déteste.
Et je découvre donc cette région, où l'on réussit à être seul, à écouter le silence, a apprécier le travail de la nature. On peut même arriver à ressentir l'histoire de la région.
Coup de foudre, et vous aurez compris pourquoi, si vous me connaissez un peu. Cette région me ressemble et me correspond plus que la côte d'azur dont je viens de comprendre son surnom "côte d'uzure".
Et comme je ne suis pas tellement raisonnable, je poserais bientôt ma démission, rendrais les clés de l'appartement, et une fois tout les modalités réglées, je m'en irais certainement vers Rennes. Sympathique ville, à deux heure de tout. Deux heures des côtes, deux heures de chez "papa/maman", deux heures de chez soeurette et ma nièce.
Bon, il y'a énormément d'éléments, pour ou contre rester ou partir, avantages ou inconvénients, que j'ai bien pris en compte mais sur lesquels je ne m'étends pas.
Je n'ai pas encore fixé de planning. Mais ca se comptera en mois, pas en années.